Entrer en secondaire en différencié peut faire apparaître un sentiment d’échec au début.
« Je ne suis pas comme les autres », « Je n’ai pas réussi le CEB ou je ne l’ai pas passé », « je viens de l’enseignement spécialisé » sont des phrases que l’on entend chaque année en accueillant les 1 diff.
A cela, nous répondons : « Nous ne sommes pas d’accord ! ».
C’est à ce moment-là que tout commence !
Nous, professeurs de diff, travaillons sur plusieurs axes.
Le premier porte sur la confiance en soi, ce n’est pas inné et la majorité des enfants devant nous n’en ont plus. Nous leur apprenons à ne pas fuir les regards et à transformer cette peur en énergie positive pour pouvoir enfin travailler les cours. Nous sommes toujours à l’écoute.
Le second se base sur les apprentissages d’un point de vue scolaire.
Toutes les notions essentielles du fondamental sont revues ou découvertes pour certain. Les méthodes d’apprentissages sont fort variées étant donné le faible nombre d’élèves par classe. Chaque enfant progresse à sa manière et à son rythme.
Les jeunes se sentent très vite en confiance, retrouvent le sourire ainsi que le sentiment de réussite.
A la fin de l’aventure, tout le monde en sort gagnant aussi bien les élèves que les professeurs car « une différence qui ne fournit rien à l’esprit n’est pas une différence » (citation de JW Van Goethe).